神話(신화) State of the Art

20 mai 2006

神話(신화) State of the Art

神話(Shinhwa) State of the Art (Le nec plus ultra)
Date de sortie/ Released date: 05/16/2006
Maison de disque/ Label: Good entertainment
Genre : Pop

Et les revoilà pour envahir l’Asie, le groupe de 6 garçons coréens qui créent l’événement à chaque sortie d’un album. On n’avait pas entendu parler d’eux depuis plus d’un an et demi. Je dois avouer que Shinhwa pour moi, c’était un peu comme Dong Bang Shin Ki (un autre groupe mainstream) un groupe de m****. Bon je vais réviser un peu mon jugement pour Shinhwa. Tout le monde est en effervescence mais que vaut réellement cet album ? Je voyais déjà les gens s’enflammer sur les forums dire que nous allions entendre l’album du siècle… On est loin de ça… Shinhwa nous livre un album dans les tendances pop asiatiques, c'est-à-dire un mélange de hip hop/r’n’b/ pop. Bon, l’album est peut être un peu moins prévisible que le dernier des Dong Bang Shin Ki, Shinhwa a quand même réussi à nous réserver de belles surprises au milieu de ballades au goût douteux. L’album est certes carrément orienté pour une cible, il ne faut pas oublier que c’est un groupe de pop qui plus est major. Mais Shinhwa ont cet avantage d’avoir presque tous au dessus de 25 ans, ce qui est synonyme d’expérience dans le milieu musical et d’une certaine maturité. On ne sera donc pas étonner de voir quelque composition du groupe lui-même. L’album comme beaucoup d’album de pop asiatique est divisé selon 3 logiques :
-chansons pop très efficaces et compositions intelligentes
-ballades au goût douteux pour les gamines
-chansons qui restent dans une moyenne sans casser trois pattes à un canard.
Cela signifie que 1/3 de l’album est inintéressant (heureusement que la musique n’est pas chère en Corée du Sud… De toute façon l’album est déjà en rupture de stock). Cependant, il faut prendre les ballades avec un second degré comme beaucoup de coréens le font.
Dans les chansons vraiment bonnes, nous pouvons citer sans souci Thanks !, Your man qui se ressemblent beaucoup. Elles jouent sur le topique « variations sur le même thème ». Elles me font vraiment penser à quelques chansons de M. Jackson, la comparaison peut etre aussi flatteuse qu’horrifique, à vous de décider… Once in a lifetime, la chanson titre, est à réécouter plusieurs fois pour se rendre compte d’un travail vraiment abouti tant sur les arrangements que sur la coordination des 6 voix, de prime abord, c’est une ballade pop vraiment banal, aux airs grandiloquent un peu poussiéreux. Mais il y a vraiment une richesse de voix et d’instruments qui me fait penser à Heal the World toujours de notre homme aux mœurs dissolues. Ce que j’aime sur ces trois chansons, c’est l’utilisation de guitares, de la batterie, en gros de vrais instruments (ça manque cruellement sur certains albums pop…). Je ne détaillerai pas les ballades, elles sont vraiment trop banales, trop inintéressantes pour mériter un tel honneur. De toute façon, elles sont toutes rejetées en fin d’album (quoique certaines noyautent le début et le milieu de l’album comme un ver qui boufferait une pomme somme toute comestible). Mais nous avons deux belles surprises telles des OVNI dans ce déchaînement de décibel entre le bon et le mauvais. Highway star casse toute la logique de l’album et crée un effet d’inattendu. Chanson à dominante éléctro avec l’omniprésence d’une voix féminine pas si désagréable que ça. Pour Paradise, il faut aller chercher du côté des Neptunes et le rap de bad boy. Le pont musical est génial et annonce le refrain à merveille. On pourrait avoir peur que l’inspiration Neptunienne se transforme en plagiat, mais ils sauvent les apparences avec une utilisation vraiment très personnelle des voix (en même temps six voix, ca donne une sacré marge d’action)
Dans les chansons moyennes sans plus, nous pouvons retenir Doobob qui nous fait penser à un bon vieux Britnouille de type Stronger ou Oops I did it again.

Tracklist: